Mon avis : 9/10
Me revoilà
pour un nouvel article qui portera sur une trilogie : Fifty Shades (Soit
Cinquante Nuances).
Débuté sur
un forum de fans de Twilight puis écrit sur le site FiftyShades.com, c'est le
best-seller avec plus de 40 millions d'exemplaires vendus et des commandes
passées dans 37 pays. Le best-seller érotique ? Beaucoup n’approuve pas.
Cela ce
remarque rien qu’à la sortie du livre de mon sac : Déjà pour le fait que je ne
sois pas majeur et tout autant pour le genre de livre que je lis, j’ai eu le
droit à des regards consternés et réprobateurs.
Cette saga
explique en autre la rencontre d’une jeune femme, Anastasia Steele, et d’un
homme, Christian Grey.
La grande question
est « Ces livres sont-ils bien? »
Personnellement
emballée et grande fan de ces livres, je vous propose aujourd’hui une critique
nuancé. Nous allons donc voir les procédés qui en font un bon livre mais aussi un livre détesté par beaucoup.
Commençons tout d’abord
par la thèse : Oui, FSOG sont des bons livres.
Les personnages se rencontrent et c’est un peu le coup de
foudre mais l’on ne peut pas dire que les deux personnages l’ai vécu de la même
manière : D’un côté le PDG qui voudrait l’emmener dans la chambre rouge, et la
vierge qui elle se voit déjà dans ses bras pour faire des mamours. Nous allons
donc parler des deux personnages principaux.
Anastasia à 21ans, elle vit aux États-Unis et est vierge de
toute relation (amoureuse ou sexuelle). Elle vient d’avoir un diplôme Littéraire
et travail au début de la saga dans une quincaillerie depuis déjà 4ans. Son
père est mort peu de temps après sa naissance et sa mère s’est ensuite remariée
2 fois. Ce que j’ai adorée chez Ana c’est son côté schizophrène. Sa personnalité
est d’être une fille plutôt intelligente mais indécise. Le fait qu’elle ne
sache pas faire de choix toute seule à apporté deux autres «Ana » :
Sa conscience et sa déesse intérieur. Malgré qu’elle ne parle pas directement
avec ses autres Ana, sa conscience n’hésitera pas à la remettre à l’ordre pour
qu’elle devienne une fille parfaite (à l’image de Mr Grey). Il faut se le dire,
heureusement que la déesse intérieur est là. J’ai ris à chacune de ses apparitions,
imaginant une mini Ana danser comme une hawaïenne ou encore bouder lorsque la
conscience prenait le dessus. Ana rougit énormément mais je trouve que cela
fait partie de son charme un peu innocent.
Christian Grey à 27ans et dirige une multinationale de plus
de 40 000 salariés. Il est beau, intelligent et il est extrêmement riche. Maniaque
du contrôle même au travail, le livre propose de nombreuses scènes dans lequel Christian
semble donner des directives à ses équipes et gère des dossiers importants au téléphone. Je
vous le disais, Christian est un maniaque du contrôle : Il aime diriger,
choisir les directives pour les autres et notamment pour Anastasia. Il le dit lui-même,
il a 50 nuances de lui-même. Mais ce dernier aime aussi le contrôle dans un tout
autre domaine : Le sexe. Car oui, adepte du BDSM (Bondage et Discipline, Domination et Soumission), il ne peut
ressentir le plaisir qu'à travers la frontière plaisir/douleur. Il possède même
une pièce dans sa maison réservé : « La chambre rouge de la douleur. »
Ce personnage qui dans le 1er Tome semble autant mystérieux au lecteur
qu’à Mademoiselle Steele garde un lourd secret : Christian a été adopté à
l’âge de 4ans par sa famille, il est le fils d’une prostituée droguée qui
laissait son mac le battre. Cette partie de sa vie à laissée de grosses marques
psychologiques et physiques comme le fait qu’il ne souhaite pas être touché. Christian
a appris la pratique du BDSM par une amie de sa mère alors qu'il n'avait que 15
ans.
Le cadre ambiant autour des amoureux est plutôt idyllique :
Christian l’emmène dans les plus beaux endroits dans le monde, la famille
adoptive de Christian est parfaite, la colocataire d’Ana tombe PAR HAZARD
amoureuse du frère Grey et les personnages se retrouvent dans de grandes
soirées mondaines ou boites de nuits. On se met à rêver à un monde de paillette
et de luxe.
Mais pour corser un peu tout ça, le passé dérangeant de
Christian refait surface. Pour ma part,
ces parties ont été très distrayantes. Le retour des ex-soumises suicidaires, meurtrières
et prêtes à tout pour être la préférée du « maitre » ou encore le patron d’Ana, le pervers psychopathe.
Mais surtout la grande question : Pourquoi cet homme si beau et riche est-il torturé ? Un peu
de rebondissement, qui n’arrive réellement qu’à partir du tome 2
malheureusement.
Dans le livre « 50 Nuances de Grey » (le tome 1), "le
contrat" a était la partie la plus intéressante à mes yeux. Proposition
faite par Christian Grey, il promet un soutien financier et un plaisir sexuel
pleinement rempli en échange duquel Ana doit se soumettre à lui. Elle devra
donc satisfaire le moindre de ses caprices sans poser de question ce qui n’a
pas l’air de faire plaisir à la jeune femme. Ce qui fait le plus peur à Ana,
c’est que si elle n'obéit pas, il aura le droit de la punir physiquement et
psychologiquement. Toutes ses conditions
sont écrites dans les livres sous forme de vrai contrat, avec les titres en
gras. On se sent un peu à la place de la jeune femme, choquée de découvrir ces
termes entre nos mains. (comme une liste entière de pratiques sexuelles ou de punitions)
Pour les femmes qui avaient envie de lire une saga assez
rempli de scène dites « -18 », on peut dire que ce livre répond à leurs
attentes. A peut prêt une scène toute les 10pages et plutôt descriptive. Mais ces
scènes ne montrent pas que deux adultes forniquant mais bien un Grey blessé et
une Steele perdue. Christian laisse peu à peu Anastasia l’aider à ne plus être
le dominant qu’il est. Ils se découvrent et se livre l’un à l’autre.
Un livre ce lit facilement, j’ai dévorée les 3 en deux semaines.
On peut dire que l’on dévore ce livre comme on serait accro à une série. Pas
besoins d’un style d’écriture époustouflant, juste une bonne
intrigue et des
rebondissements
Non, FSOG ne sont
pas de bons livres.
Comme vous avez pu le lire j’ai adorée cette saga. Pourtant
je trouvais ça plutôt enrichissant d’essayer de trouver les mauvais côté à ce
que j’adore. Le livre a beaucoup fait
parler de lui au niveau de l’écriture. Personnellement, ça ne m’a pas gênée
pour lire puis à noter que FSOG n’a pas été vendu comme prix de littérature en termes
de qualité mais plutôt en termes d’intrigue et de son déroulement. Mais parlons
de ce problème :
Déjà les sujets ne sont pas assez traités et dans le
désordre. Dans une page on peut passer dut « Pourquoi voit tu la femme que je
déteste le plus au monde et qui t’a presque violé à 15ans ? » à « Tu as faim. »
et finir par « j’ai envie de lui ». Il faut se le dire, la femme c’est l’être
le plus têtue au monde. Comme si on aller dormir sans que l’homme nous ai
répondu. Non non c’est un rêve ça. Mais je n’irais pas dire que ça m’empêche de
finir le livre. Pour autant une routine finit par s’installer : Ils baisent
mais Christian devient furieux et nous voilà partis dans une description de son
regard fâché, gris et de son expression dure. Puis ils vont travailler. Puis le
soir elle est fâché donc elle ne lui parle plus mais elle se mord la lèvre donc...
Ils baisent. Ainsi de suite. Mais elle reste prenante malgré on les voit
peut-être trop faire l’amour encore et encore et toujours malgré que les
techniques changent il arrive des moments où il en a une over dose.
On peut dire que cette histoire manque d’une certaine
crédibilité. Elle est niaise et idyllique. C’est un peu nous ressortir
l’histoire réchauffée de Cendrillon pour adulte : Une pauvre qui devient le
fantasme d’un riche qui zou en fait une princesse si l’on veut l’expliquer
grossièrement. C’est vrai que l’on voit des milliardaires qui courent les
magasins de bricolage chercher des filles. La richesse est un peu trop mise en
avant. Le placement de marque, qui est je pense, à la base là pour nous mieux
nous représenter la scène avec des objets que l’on connait devient vite du «
placement de produit ». (Ex : Mac, Black Berry, les marques de chaussures, les boissons).
Puis me dire que Anastasia est une
fille naïve, qui est prête alors qu’elle n’a jamais eu de relations sexuel
avant ses 21ans à faire du BDSM c’est un peu lourd quand même comme propos.
Mais soit disons que c’est possible. Elle est tellement vierge qu'elle réussit
à pratiquer pour la 1ere fois la fellation sans vomir. Ana est un personnage
qui peut se rapporter à la fille extrêmement belle mais qui se décrit comme moche.
Mais pourtant tous ses amis garçons sont tous tombés amoureux d'elle et lui
font des avances. Et elle sort avec le gars le célibataire le plus beau de tout
le pays et le plus demandé.
Parlons-en de ce beau garçon. On peut dire que
Christian lui est un peu jeune pour être à sa place de PDG. Il est un peu trop
protecteur avec elle, à la limite du gênant. Il contrôle ses vêtements, son
téléphone, le fait suivre, l’empêche de voir ses amies. Cette nuance de lui
peut-être dérangeante pour la cause féminine. On peut parfois le trouver un peu
prétentieux à dire « Je le fais parce que je peux ». En gros oui, Ana tu es une
petite pauvre.
J’ai dut chercher un moment tous ses petits défauts qui pour
moi fond de cette saga quelque chose d’extraordinaire. Je me suis prise d’affection
pour les personnages et leurs côtés redondants. Je la conseillerai encore et je
pense me reprendre à la lire bientôt.
N'hésitez pas à me donner votre avis.
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